L’impact des graffitis sur l’image des transports en commun

Que ce soit la ligne 7, les autres lignes du métro parisien ou encore les autres transports en commun franciliens sont devenus un terrain fertile pour les graffitis. Cette situation ne donne pas une bonne image de ces lieux censés être propres et sécurisés. Voici les meilleures solutions pour remédier à ce problème !

Graffitis dans les transports en commun : un sentiment d’insécurité

La prolifération des graffitis dans les lieux de transports en commun instaure une sorte d’insécurité. Pour les usagers et les touristes, la présence des graffitis possède trois connotations, à savoir :

  • une dégradation des biens communs ;
  • une pollution visuelle ;
  • une rupture sociale.

Ces ressentiments proviennent essentiellement de la signification des graffitis. En effet, les tags sont soit des noms, soit des slogans. Parfois, ils représentent aussi des insultes. Par conséquent, les graffitis représentent un acte de vandalisme.

Vu que la pratique des tags est interdite, un transport en commun rempli de tags est mal perçu. D’ailleurs, les touristes ressentent immédiatement un inconfort dans un transport en commun rempli de tags.

Majoritairement, un transport en commun affichant des graffitis dégage une atmosphère d’appartenance à un gang de criminels. Par conséquent, les usagers et les touristes en arrivent à croire qu’ils peuvent être victimes de vols ou d’agressions.

Par ailleurs, la présence des graffitis dans les transports en commun est un signe de défaillance officielle. La non-intervention des forces de l’ordre aggrave la mauvaise perception des utilisateurs des transports en commun.

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Prédominance des graffitis : un problème de propreté

Outre l’insécurité, les graffitis dans les transports en commun désignent une forme de dégradation. Faits de couleurs vives et de formes peu conventionnelles, ils déteignent sur l’aspect originel des infrastructures.

Une telle incursion évoque la question de la propreté urbaine. Par conséquent, les graffitis sont directement associés à la saleté dans les transports en commun. De ce fait, un transport public investi de graffitis est considéré comme infréquentable. 

Sur le plan touristique, les étrangers ont tendance à garder une mauvaise impression des transports en commun. Ils préfèrent donc les transports privés. Le cas échéant, les recettes espérées par l’État baissent de manière drastique. Cette dégringolade financière est plus remarquable lors des périodes de vacances.

Transports en commun : quelques solutions pour combattre les graffitis

Pour venir à bout des graffitis dans les transports en commun, il est possible d’utiliser trois moyens. D’abord, il y a le rehaussement de la politique de sécurité. Ensuite, le nettoyage immédiat des graffitis est à envisager. Enfin, il faut l’adoption d’un projet d’instauration de graffitis autorisés.

Rehaussement de la politique de sécurité

Les transports en commun sont aussi des lieux publics qu’il revient à l’État de protéger. Pour cette raison, un renforcement de l’effectif de sécurité est un meilleur moyen pour éviter les graffitis. À défaut d’effectif, il est possible de multiplier les rondes de la police municipale ou de la gendarmerie.

La politique d’une surveillance accrue est surtout requise dans les transports en commun ayant subi des tags. Les patrouilles de la police et de la gendarmerie peuvent être accentuées jusqu’à une baisse notoire ou l’élimination du problème.

Nettoyage immédiat des graffitis dans les transports en commun

Habituellement, les tags sont laissés sur place par les agents des transports en commun. Cette situation est à remédier afin de redorer l’image de ces lieux accessibles aux usagers et touristes. 

Pour le faire, il faut trois méthodes de nettoyage, à savoir :

  • le lavage sous pression ;
  • le nettoyage au solvant ;
  • le décapage chimique.

Le décapage au jet de sable et la repeinture sont aussi une bonne solution pour remédier aux problèmes de graffitis. Il est également possible d’utiliser la peinture à l’aérosol. Cependant, cette solution n’est pas durable, car elle laisse une toile fraîche pour de nouveaux graffitis.

D’ailleurs, un programme d’agent effaceur de graffitis est en cours. Il consiste à faire effacer les tags dans les transports en commun sans que les usagers se rendent compte de leur présence.

Adoption des graffitis autorisés

Quant à la méthode d’adoption des graffitis autorisés, elle consiste à recouvrir les surfaces des transports avec des tags approuvés. Ces derniers ne font pas état de banditisme, mais ils sont plutôt considérés comme de l’art.

Le projet RATP, dont la démarche consiste à valoriser le street art, est une parfaite illustration de cette solution. Ainsi, à défaut de graffitis inconfortables, les usagers et touristes vont profiter de beaux graphiques.

Toutefois, il faut souligner que ce moyen de combat est sujet à controverse. Les personnes considérées comme « progressistes » considèrent comme arbitraire cette catégorisation des graffitis. Par conséquent, elles dénoncent un comportement « politiquement correct ». 

Les graffitis impactent négativement l’image des transports communs. Heureusement, il existe des moyens efficaces pour en venir à bout rapidement. 

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