Samedi 26 octobre 2024, deux jeunes ont été interpellés à Paris pour une pratique particulièrement dangereuse : le « train-surfing ». Cette activité extrême, qui consiste à monter sur le toit d’un train ou d’un métro en mouvement, a déjà fait des victimes dans le passé. Les deux jeunes ont été repérés et arrêtés par le Groupe de protection et de sécurité des réseaux (GPSR) après leur audacieuse acrobatie entre les stations Bir-Hakeim et Passy, sur la ligne aérienne 6. Une fois sous la surveillance des forces de l’ordre, ils ont été placés en garde à vue.
Des risques de blessures graves et des sanctions sévères
Le « train-surfing » est bien plus qu’un simple défi ou une vidéo à sensation ; il expose les pratiquants à des dangers réels, comme la chute ou l’électrocution. Cette pratique risquée est encadrée par la loi française, qui prévoit des sanctions lourdes pour les contrevenants. Ceux qui s’y adonnent s’exposent à des peines pouvant aller jusqu’à un an d’emprisonnement et une amende de 15 000 euros, un rappel de la gravité des risques encourus.
Un précédent tragique en 2023
Cet événement fait tristement écho à un drame survenu en septembre 2023, lorsqu’un adolescent de 16 ans a trouvé la mort en chutant du toit d’une rame de métro sur cette même ligne 6. L’accident avait marqué les esprits et soulevé des inquiétudes autour de cette pratique. En dépit de cet incident tragique, certains jeunes continuent de défier le danger, souvent encouragés par les réseaux sociaux et les vidéos virales, sans mesurer pleinement les conséquences potentielles.
Des actions renforcées pour dissuader le « train-surfing »
Face à cette recrudescence, les autorités de sécurité, notamment le GPSR, redoublent de vigilance sur les lignes de métro et de train en région parisienne, particulièrement sur les portions aériennes prisées des « surfeurs ». Les forces de sécurité agissent pour prévenir ces comportements en surveillant les trajets et en sensibilisant le public aux dangers du « train-surfing », une pratique illégale et potentiellement mortelle.